Jeudi 13 juin 2019, c’est mon transfert pour Rouyn-Noranda. Le voyage se passe bien. Je suis très confiant que ça va bien aller. Je suis volontaire.Une fois rendu dans ma chambre de l’hôpital de Rouyn-Noranda, il y a l’infirmière accompagnée de deux nouvelles infirmières, elle vient me remplir un questionnaire. Elle me pause plusieurs questions. La dernière question, elle me demande si je crois que je pourrais me faire du mal pendant mon séjour. J’ai aucune idée de la durée de mon séjour et je n’ai aucune idée de comment je vais évoluer. Donc, je réponds qu’il y a des risques. Elle veut me faire mettre une veste bleue anti suicide, qui ressemble à un costume « Des Pierres à Feu ». Je ne veux pas, car dans mon plan je veux mourir le 23 juin, donc pourquoi mettre ça tout de suite. Alors, elle me dit que je vais devoir aller en salle d’isolement et être attaché. J’ai donc décidé de prendre la première option. Je dois tout enlever, même mes sous-vêtements. Là je commence à filer mal. Je me sens ridicule et humilié. Je viens de perdre ma liberté. Je ne peux pas fermer la porte de ma chambre et je dois demander la permission pour aller à la toilette. Même les couvertures et l’oreiller de mon lit sont anti suicide. C’est très inconfortable. Tous mes biens sont confisqués. Je n’ai plus rien pour m’aider à chasser mes idées noires et il n’y a aucune proposition d’activité qui me convient pour le faire non plus. L’anxiété commence. à suivre.....